Aux sources de l'aïkido

Aux sources de l'aïkido

Lundi 24 avril

Départ de l’hôtel à 9h pour nous rendre sur la tombe de maître Kobayashi à Yao, près d’Osaka. Nous sommes accompagnés de Shihiro, sa petite fille et de Kimura shihan. On brûle de l’encens sur la tombe et on y dépose des gâteaux qui seront ensuite mangés.

Le cimetière se trouve à côté d’un petit temple superbe enserré dans les immeubles de la banlieue d’Osaka.

Nous allons déjeuner rapidement d’un shabu-shabu, pot au feu japonais de légumes et de viande que l’on fait cuire dans un bouillon sur un réchaud posé sur la table.

A la fin du repas, nous échangeons des cadeaux avec maître Kimura, qui a apporté une bouteille de saké « regular size » (1,5 l).

 

Puis nous nous rendons au parc de Nara où nous devons retrouver le docteur Matsuoka et ses filles pour visiter le grand bouddha.

En l’attendant, nous buvons un thé matcha accompagné de pâte de haricot dans une maison de thé, qui ouvre sur le fabuleux jardin Isuien.

La plus ancienne partie appartenait, lors de son tracé, au temple Manishu-in, lui-même au cœur de l’enceinte du Kofukuji. Elle est rachetée en 1670 par un commerçant qui lui adjoint une villa. Les îles de son étang prennent la forme d’une grue et d’une tortue, classique de l’aménagement paysager symbolisant la longévité.

La seconde partie date de 1899. Plus large, sa forme est aussi plus libre et utilise la technique du shakkei ou « paysage emprunté ». Son agencement privilégie la perspective et ancre dans le tableau des éléments extérieurs plus éloignés.

En sortant, nous entrons dans le parc du Todaï-ji en longeant l’imposante porte principale nommée Nandaimon.

Par l’entrée déferlent des vagues d’écoliers en uniforme, avec des guides équipés de porte voix. Les cerfs sika circulent autour des visiteurs pour essayer de leur soutirer de la nourriture.

Le temple, construit en 752 contient la statue du grand bouddha de 15 m de haut. Selon la légende, la statue fut coulée en bronze par plus de deux millions de Japonais, ruinant dans le même temps les réserves de métal du pays.

 

En sortant du temple, nous nous rendons au domicile de la famille Matsuoka pour un excellent diner de spécialités. Le père de Mme Matsuoka, monsieur Hamana, a vécu en France et aime rencontrer des étrangers. Il nous fait chanter la Marseillaise, qu’il aime beaucoup et nous chante l’hymne national japonais, beaucoup moins martial.

A 21h, Mme Matsuoka va chercher sa fille de 10 ans qui révise dans une boîte à colle voisine.

 

Nous rejoignons la maison que nous avons louée pour la nuit, qui est immense mais possède des futons un peu minces. Comme elle est assez froide, nous buvons un thé avant de nous glisser sous les couettes pour la nuit.

 



26/04/2017
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