Aux sources de l'aïkido

Aux sources de l'aïkido

Et après ?

Mardi 9 mai, nous avons reçu de Chiharu la vidéo de l'émission Busta Shijuku qui est passée à la télévision japonaise lundi matin. 2 mn pour parler d'un groupe de français qui vient faire de l'aïkido au Japon. Etonnant non ?

 


11/05/2017
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Lundi 1er mai

Après le petit déjeuner, on boucle les valises, pour certains difficilement. On pèse et on opère des transferts. Quand tout est fermé, on se rend compte que certains petits cadeaux ont échappé au rangement et on recommence l’opération.

 

A 10h, dernière photo avec l’hôtelier (il paraît que nous serons sur facebook) et départ pour l’aéroport d’Haneda. Après le métro, nous empruntons le monorail qui traverse la banlieue en surface pour aller au terminal international. Nous y retrouvons Sato senseï et Midori san pour un dernier verre de bière, café, capuccino … et un au revoir avant d’embarquer. Nous espérons les revoir à Lyon en décembre.

 

Après une escale à Francfort, nous nous posons à Lyon à 22h35.

 


03/05/2017
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Dimanche 30 avril

Ce matin, vraiment grasse matinée ! Tomomi san, fille de maître Kobayashi, nous rejoint à 9h à l’hôtel. Nous échangeons des cadeaux avant de partir visiter le temple Nezu Jinja où la lieu la fête des azalées.

Tout le jardin, situé sur une pente au dessus du temple, est planté d’azalées précoces ou tardives taillées en boules. La floraison dure un mois. C’est un festival de formes et de couleurs éclatantes. Une allée de portails rouges longe le temple.

Sur les chemins sur le côté et à l’arrière du temple sont installés des marchands qui vendent toutes sortes d’articles artisanaux et de nourritures : pâtes, boulettes diverses, saucisses de Francfort ….

Nous goûtons les boulettes d’Osaka au poulpe que le cuisinier retourne avec un très joli mouvement nikkyo – ko te gaishi pour les aïkidokas, et les bananes trempées dans le chocolat et recouvertes de vermicelles multicolores.

 

Nous nous dirigeons vers le parc d’Ueno, avec son lac où naviguent des pédalos en forme de cygnes roses. Nous le traversons pour aller vers le quartier d’Asakusa. Un groupe part visiter Akihabara « le quartier électrique », quartier des geeks et de l’électronique.

 

L’autre groupe emprunte une rue où l’on trouve toutes sortes de matériels de cuisine et des magasins qui vendent  des objets en plastiques, que les restaurants présentent dans leurs vitrines pour montrer les plats qu’ils préparent. Même les canettes de bière ont l’air d’être vraiment gelées.

 

Vers 15h, tout le monde se retrouve à Asakusa avec ses immenses rues commerçantes couvertes. Sato senseï et Midori san arrivent d’Osaka et nous visitons les boutiques du quartier pour trouver les derniers petits cadeaux.

 

A 18h30, Sato senseï nous emmène dans un restaurant au 5ème étage d’un immeuble du quartier où les commandes se font par des tablettes posées sur les tables. La livraison des chopes de bière est quasi immédiates et leur rotation impressionnante. Toutes sortes de petites assiettes arrivent sur les tables comme par magie.

 

A 19h30, nous traversons la rue pour aller dans une boîte à karaoké. Sato senseï réserve un salon pour 1h30. Des déguisements sont disponibles et nous entrons avec 2 super héroïnes, un pingouin et deux animaux non identifiés.

Les japonais sont des professionnels du karaoké et ils chantent magnifiquement. Les français sont, disons …. plus approximatifs, mais il paraît que le ridicule ne tue pas.

 

A 21h30, nous rentrons en traversant le parc d’Ueno toujours ouvert et éclairé.

 


03/05/2017
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Samedi 29 avril

Ce matin, grasse matinée. Lever 7h et départ à 7h30 pour la gare routière en empruntant le métro.

A Tokyo, il y a 2 compagnies qui ont chacune leur réseau et leurs stations, qui ne se touchent pas. Pour changer de réseau, il faut sortir et chercher la station pour la correspondance. Pour ne pas perdre de temps, Chiharu choisit une correspondance où l’entrée du réseau suivant est face à la sortie de la station.

Nous arrivons à la gare routière à 8h45. Au pied du bus, une hôtesse tout à fait charmante avec un uniforme et un petit chapeau bleus nous accueille. Départ à 9h comme prévu. Il faut 2h30 par l’autoroute pour aller au pied du mont Fuji. Nous avons la grande chance de ne pas rencontrer d’embouteillages.

Dès la sortie de Tokyo, l’autoroute traverse une région très vallonnée qui s’élève progressivement. La gare se trouve près des lacs Kawaguchi et Sai. Nous pique-niquons au bord du lac Kawaguchi, au soleil mais avec un vent un peu fort et assez frais.

De l’autre côté du lac a lieu la fête de Shibazakura. Ce sont en fait des phlox mousses blancs et roses, sorte de variété « pelouse » de cerisiers, qui forment d’immenses tapis fleuris. C’est une fête très populaire qui attire beaucoup de monde.

Nous nous promenons au bord du lac en prenant des photos du mont Fuji, bien visible au dessus des maisons avec son sommet enneigé.

A 15h, le bus nous emmène en une heure à la 5ème station du mont Fuji, à 2 305 m, qui est la limite de la route. Depuis cet endroit, le sommet est visible. Le chemin au delà n’est ouvert que du 1er juillet au 28 août. Il faut 6 heures pour atteindre le sommet.

La formule la plus appréciée des japonais est de commencer l’escalade en début d’après midi, de passer la nuit dans un refuge au sommet et de terminer l’escalade avant l’aube pour voir le soleil se lever vers 4h30.

La température est de 2,6° à l’abri, mais le vent violent et glacial rend indispensable les vêtements chauds et les coupe-vent.

Nous ouvrons une bouteille de saké en l’honneur du Fuji San et photographions la vue extraordinaire depuis une plateforme sous le temple.

A 17h, le bus repart pour Tokyo. Lorsque nous atteignons le lac Yamaguchi, la montagne est entièrement cachée par un épais nuage noir.

 

Nous atteignons Tokyo à 20h30 et nous partons visiter les rues animées et éclairées de multiples enseignes autour de la gare de Shinjuku. Un groupe se lance avec courage dans un magasin qui ressemble à Tati en France, où l’on trouve de tout à bas prix mais où il est difficile de se croiser entre les gondoles sauf si l’on est atteint d’anorexie.

Nous dînons d’un grand bol de ramen (pâtes), avec une viande excellente, préparées par un cuisinier d’Himeji, puis nous rentrons à l’hôtel.

 


03/05/2017
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Vendredi 28 avril

Lever à 4h20, départ à 4h45 pour nous rendre à l’aïkikaï. Le métro n’est pas ouvert, nous prenons des taxis qui, en l’absence d’embouteillages, nous emmènent en ½ h à l’aïkikaï. Nous y retrouvons Kamimura san, président du Buikukan, qui nous accable de recommandations diverses : ne pas rouler ses manches, se placer au fond du dojo, travailler entre nous puisque les autres participants seront durs, ne pas projeter en direction du chamisa, on garde le même partenaire toute la séance …. Il nous fait aligner dans l’entrée pour saluer le doshu, petit fils du fondateur de l'aïkido) qui arrive et lui offrir des cadeaux.

Nous montons au dojo situé au 3ème niveau en prenant bien soin de saluer la plaque de ô senseï au deuxième niveau et celle de son fils Kisshomaru ½ niveau au dessus sous peine d’incident diplomatique.

A notre arrivée, il y a environ 30 personnes mais il ne cesse d’en arriver d’autres jusqu’à atteindre environ 100 pratiquants, ce qui représente 5 rangs pour le salut.

 

Le cour commence à 6h30 par un taïso différent du notre et que nous avons du mal à voir étant donné le nombre de personnes présentes sur le tatami.

Les techniques montrées ne sont pas réalisées exactement comme les nôtres, mais elles sont composées d’éléments connus et nous ne sommes pas perdus.

 

Le doshu circule sur le tatami et corrige avec bonne humeur quel que soit le niveau du pratiquant.

La femme de Kamimura san nous surveille pendant tout le cours. Nous espérons que nous n’avons pas commis d’impair.

A la fin du cours se déroule un randori au cours duquel on répète les techniques dans un ordre aléatoire.

Puis tout le monde salue et le doshu sort.

 

Il revient pour les photos avec différents groupes. Kamimura san se fait photographier avec nous tous, puis avec Guy senseï.

Après les photos, nous échangeons avec des suisses qui nous ont entendu parler frnçais et qui veulent savoir d’où nous venons et ce que nous faisons au Japon. L’un d’eux habite au Japon depuis 31 ans et nous dit qu’il est un pilier de l’Aïkikaï.

Nous nous séparons dans la rue et retournons à l’hôtel par le métro pour un petit déjeuner et une douche bien mérités.

 

Bien réconfortés, nous repartons pour aller chercher les billets de bus pour le voyage de demain au Fuji San.

A la gare routière, nous sommes interrogés par de jeunes reporters de la chaîne de télévision Nihon Channel qui veulent savoir pourquoi nous sommes au Japon, ce que nous faisons et veulent filmer une technique d’aïkido. Le reportage devrait passer sur la chaîne le 8 mai à 9h30, heure du Japon. Malheureusement, d’après Chiharu, nous ne la recevons pas en France. Avis aux internautes !

 

Après cet effort intense de communication internationale, nous occupons intégralement les 2 étages d’un mini restaurant qui sert des bols de pâtes au bœuf, riz, poissons …. Qui d’après Chiharu ont le « vrai goût du Japon ». Et le temps du Japon : moins de 30 mn de la commande à la sortie du restaurant. Tout cela pour une somme fort modique. Record battu pour Martine qui a déjeuné d’une salade et d’une soupe au miso pour 130 Yens (environ 1,20 €). Non, il n’y a pas d’erreur de 0 !

 

L’après midi nous visitons le quartier de Ginza, quartier des affaires et du luxe. Dior, Chanel, Hermès … toutes les marques sont présentes sur ces Champs Elysées de Tokyo. Dans un carrefour au milieu du quartier, une petite boutique d’articles traditionnels en tissu résiste aux promoteurs.

 

Nous souhaitions aller voir un spectacle de Kabuki mais le théâtre, qui a rouvert en Octobre après 10 ans de travaux, fait relâche jusqu’au 3 mai.

 

Nous nous rendons au marché aux poissons de Tsukiji où l’on trouve toutes sortes d’animaux aquatiques, entiers ou en morceaux, et d’algues. Les araignées de mer sont d’une envergure particulièrement impressionnante et nous nous interrogeons sur la taille de la casserole utilisée pour les cuire. Les grands thons rouges sont partout et les têtes sont exposées devant les restaurants.

 

Nous terminons la soirée dans un restaurant qui présente un spectacle de Sumo. Ces combattants énormes sont extrêmement souples au point de faire le grand écart. Lors d’un assaut, l’un d’entre eux réussit à soulever son adversaire pour le faire sortir du cercle.

Nous retournons à l’hôtel bien fatigués par cette intense journée.

 

 


29/04/2017
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